Asphalt Queens - Interview

Au lendemain d'un festival de l'environnement rennais, après avoir été bercée au transcendant djembé ou bien à la douce folk d'un soir, direction le monde du rock et plus particulièrement du blues rock pour en apprendre un peu plus sur ces cinq musiciens originaires d'Angers, de leur petit nom : Asphalt Queens. Leur premier EP nous rappelle les sonorités de Led Zeppelin, on part donc dans un voyage psychédélique envoûtant digne des Seventies !

Salut les gars ! j'espère que la route était pas trop tumultueuse avec cet orage ! Ma première question sera assez basique mais j'ai envie de savoir tout simplement pourquoi avez-vous choisi ce nom de groupe ?

Aloïs : Ca va, on est quand même arrivé à la repet' ! Eh bien, comme tous groupes, il nous fallait un nom : amateurs de Guns N'Roses et surtout de la chanson « Rocket Queen », on voulait essayer de créer un nom en y faisant référence. En fait, c'est une sorte de mix de Guns N'Roses et Black Feet Revolution (avec la chanson « Asphalt Blues »). Après réflexion, le nom d'Asphalt Queens nous est venu en tête et on l'a gardé.

Oui, trouver un nom de groupe c'est toujours une partie difficile et pourtant c'est quelque chose d'important pouvant attirer le public et créer votre identité. Ça demande réflexion et concertation ! Comment vous êtes vous rencontrés ?

Romain : Alex et moi, on se connaît depuis la primaire, on est aussi en fac ensemble. On connaît Bastien, le batteur depuis le lycée, et on avait déjà monté quelques projets musicaux ensemble. C'est au sein de la fac que l'on a pu recruter les autres membres du groupe (Guillaume et Aloïs), qui sont en fac d'anglais avec moi, en faisant un appel à projet recherchant bassiste et chanteur.

Comment avez-vous démarré dans la musique ?

Aloïs : Moi j'ai commencé par le piano il y a maintenant 6 ans, j'ai ensuite arrêté après 1 ans pour passer à la guitare et récemment au chant. 

Romain : De mon côté, j'ai joué de la guitare à partir de mes 16-17 ans, j'ai commencé la guitare en même temps qu'Alexis, on a directement joué ensemble, et on compose et travaille à deux. 

Guillaume : Alors moi j'ai toujours joué de la basse, j'en pratique depuis environ 10 ans. 

Bastien : C'est à peu près la même chose sauf que contrairement à Guillaume j'ai fais 12 ans de batterie et pas de basse, une école de musique m'a aussi apporté plein de technique, à la base j'avais une formation classique de jazz. 

Alexis : J'ai commencé la guitare avec Romain, au début c'était un peu comme ça sans vraiment être passionné, puis très vite on y a pris goût avec Romain et maintenant on ne fait plus que ça!

Depuis combien de temps le groupe existe-t-il ?

Depuis environ 1 an dans sa formation actuelle.

Question de curiosité : êtes vous tous issus du même milieu musical ?

Aloïs : Non, pas vraiment, je viens du rap et R&B, ce qui est évidemment totalement différent avec le genre de notre groupe. J'ai par la suite découvert le métal via le groupe Five Fingers Death Punch. (rires des autres)

Je ne connais pas ce groupe, pourquoi est-ce que ça vous fait rire?

Aloïs : Je te conseille d'écouter et tu verras... Du coup, j'ai abandonné le R&B et le rap, que je n'aime vraiment plus d'ailleurs! Après ça, j'ai eu une période de classique du rock avec Sum 41, Papa Roach etc... puis le blues est arrivé, j'en ai énormément écouté et maintenant j'écoute surtout ça et le blues rock. 

Alexis : Étant un fan de Guns N'Roses pendant mon adolescence, j'ai directement adhéré au hard-rock, puis je me suis passionné pour le blues par la suite, qui est d'ailleurs le style dominant dans la musique que j'écoute maintenant, mais je dirai que le hard-rock m'a vraiment bercé.

Romain :  Entre The Offspring ou Sum 41, c'est plus le punk californien qui m'a lancé, maintenant j'écoute beaucoup plus de rock et de stoner après avoir eu une bonne période Foo Fighters.

Ah le blues, la vie ! « Quand on parle de Rock'n'Roll, le blues n'est jamais très loin » citation d'un reportage d'Arte : « Branchez vos Guitares ». Je crois que le blues est une addiction! D'où sortez-vous votre créativité ?

De soirées bien arrosées (rires). Non, un peu de partout, Romain compose généralement un élément de morceau nous inspirant, que ce soit un couplet ou un refrain, et après ça vient comme ça! Notre inspiration c'est vraiment ce qui nous passe par la tête à tel où tel moment, en repet' par exemple.

Oui, c'est un peu comme dans le théâtre, on découvre facilement la pièce au fur et à mesure des repet' jusqu'à la représentation où, au final on est encore dans la découverte, ça n'en fini jamais en découverte! Question obligatoire : Que ressentez-vous avant d'entrer en scène?

Ça dépend des fois, après quelques bières pas grand-chose. Non sérieusement, comme tout le monde, un peu de stress! Ce qui est totalement logique mais l'avantage c'est qu'à partir du moment où l'on est sur scène, on se laisse prendre par la musique. C'est un peu comme toutes les premières fois, on appréhende pour ensuite apprécier.